Ce lied est la dernière œuvre de Strauss, qu’il conçoit sciemment comme un adieu à la musique. Il est inspiré d’un poème de Eichendorff qui parle du repos de deux amants dans le soleil couchant.
L’atmosphère lyrique et optimiste du début s’assombrit à l’entrée de la voix.
Strauss livre une œuvre testamentaire rayonnante d’apaisement.
Elle s’achève sur les derniers vers du poème :
"Nous sommes fatigués de marcher Est-ce donc cela que la mort ?"
Il mourra un an plus tard, en 1949.
Ah, Strauss me tire les larmes !